La Société Civile Immobilière, de son petit nom SCI, est très répandue en France. Vous êtes d’ailleurs nombreux à vous y intéresser. Mais alors pourquoi ce type de société vous plaît autant ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? On a pensé à vous et rassemblé les informations à connaître :
Reprenons les bases
Pour rappel, une SCI, ou société civile immobilière est une société comprenant deux personnes ou plus. Le but de ces sociétés étant d’acquérir puis de gérer un ou des biens immobiliers. Pour faire simple, elle est souvent utilisée pour la location de bien immobiliers.
Ses avantages
1 – Un statut attractif et une mise en place simplissime
Deux personnes minimums peuvent créer leur propre SCI. Les formalités de ce statut sont également assez simples. Le montant du capital est libre.
2 – La SCI fonctionne comme une société.
Les biens sont achetés au nom de la société, les emprunts sont également réalisés par la SCI. De même, si l’un des associés souhaite quitter la SCI, il sera facile de plus racheter ces parts de la société plutôt que de lui racheter ces parts du bien immobilier.
3 – Un régime fiscal différencié des revenus perso
Dans le cas ou c’est le régime fiscal de l’impôt sur les sociétés (IS) qui est choisi, les revenus locatifs ne sont pas compris dans les revenus personnels. Ainsi les impôts sont différenciés et donc moindre.
4 – Des droits de succession faibles
Pratique lorsque l’on souhaite transmettre des bien à ces enfants et ainsi payer moins d’impôts.
Ses inconvénients
1 – Attention à l’objectif de cette création
La SCI n’a pas, sauf exception, de but commercial. Attention donc à bien vous renseigner, définir votre projet et vos objectifs avant de vous lancer.
2 – Quelques frais à ne pas oublier
Qui dit société dit obligations : compte bancaire dédié à l’activité professionnelle, mais également comptabilité, … Ces obligations peuvent alors engendrer quelques frais.
3 – Paperasse
Qui dit société dit également obligations administratives : courriers, assemblées générales, comptes rendu, bilans,… À éviter donc pour les phobiques de la paperasse.
4- Les impôts augmentent avec l’âge
En revendant le bien après 25 ans, celui-ci sera considéré comme amorti et vous risquez alors de payer plus d’impôts.