Depuis le premier janvier 2018, une nouvelle méthode d’imposition des dividendes a fait son apparition. Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) – aussi appelé flat tax – consiste en un taux unique qui s’applique à vos dividendes, et autres revenus de capitaux mobiliers.
Il s’agit d’un prélèvement à la source au taux de 12.80 % pour l’impôt sur le revenu auquel s’ajoute les contributions sociales au taux de 17.20 % selon les situations.
Le tableau ci dessous vous présente en bleu, l’intérêt du PFU, et l’option du taux progressif, en vert.
Au moment de la déclaration des revenus, il vous sera possible de renoncer à ce Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU). Vous pourrez, à la place, soumettre ces dividendes au barème progressif de l’IR et ainsi bénéficier de l’abattement de 40 % sur ces dividendes (et déduction partielle de la CSG l’année suivante). Le PFU préalablement versé sera alors déduit du montant total des impôts (sous forme de crédit d’impôt).
Ce choix est à faire, année par année, en fonction de la tranche marginale d’imposition.
Pour simplifier, il s’agit donc de choisir si vos dividendes sont imposés via l’impôt sur le revenu ou via la flat tax.
Quelques points de vigilance, notre experte vous explique :
Le choix de renonciation s’imposera alors à l’ensemble des revenus de capitaux mobiliers de l’année, y compris les plus-values de cession de valeurs mobilières. Il sera important de bien mesurer l’impact fiscal de la renonciation au PFU.
Il existe des cas de dispense de prélèvement à la source du PFU.
Il vous conviendra, lors de l’établissement de la déclaration de revenus de bien faire vos comptes !
Comment faire le bon choix ?
Nous pouvons vous accompagner sur ces choix fiscaux. Chaque cas est unique et dépend de votre situation. N’hésitez pas à nous contacter.